Origine : période des premiers défrichements, ce qu’atteste son nom d’origine gallo-romaine de Baugiacus formé du gaulois Borva (boue) et du bas latin Iacum (lieu). Baugiacus en 1250
Superficie : 7,2 km2
Population (municipale au 1er janvier 2020) : 241 habitants
Son histoire
Le territoire de la commune s’étend sur le plateau fertile et découvert qui domine Compiègne et au Moyen Âge jusqu’à l’Aronde.
Vers 1650 Baugy perdit une partie de son territoire au profit du domaine de Louis de Crevant, seigneur de Monchy. Puis le Maréchal d’Humières y ajouta les moulins de Monelieu et d’Aconin.
Bâti dans les premières années du XIXe siècle, le château et le parc sont le démembrement du château de Monchy au lendemain de la Révolution Française.
Le parc du château de Baugy a conservé une partie des dispositions tracées par le grand architecte paysager Le Notre. On y remarque une fontaine monumentale dite « de Monelieu » où Louis XIV faisait puiser l’eau qui était nécessaire aux troupes de son armée, lors du célèbre Camp de Coudun en 1698.
Édouard de Tocqueville achète le château de Baugy en 1834. Conseiller Général du canton de Ressons de 1845 à 1874, il fut un des fondateurs de l’Institut agricole à Beauvais qui deviendra l’ISAB jusqu’en 2006 puis LaSalle.
Son frère Alexis, économiste célèbre, composa à Baugy de 1835 à 1836 son œuvre encore d’actualité « De la démocratie en Amérique ».
En accord avec ses convictions démocratiques et républicaines, il renonça à porter le titre de comte auquel il pouvait prétendre.
L’invocation de cette église dédiée au célèbre saint Médard (vers 560), premier évêque de Noyon, atteste de son ancienneté.
C’est le bras du transept du côté nord d’époque romane qui en est la partie la plus ancienne. Le chœur de style gothique renaissance est du XVIe siècle. Il est éclairé par trois remarquables vitraux portant la date de 1520. Le vitrail de la fenêtre méridionale représente la dormition de la Vierge. Celui du milieu, au-dessus de l’autel, montre la crucifixion du Christ.