Braisnes-sur-Aronde

Gentilé : /

Origine : Vieux français BRANA = BRENNE

Superficie : 2,6 km2

Population (municipale au 1er janvier 2020) : 169 habitants

Son histoire

La commune de Braisnes-sur-Aronde est située dans la vallée de la rivière l’Aronde entre Monchy et Coudun, sur la rive gauche de l’Aronde.
Jadis la voie romaine secondaire Champlieu-Roiglise traversait le village.

Son nom BRANA d’origine picarde (vieux françois) désigne une terre humide et peu fertile. Par extension le « brenage » était une redevance en déchets de la mouture des grains que les vassaux et les vavasseurs étaient tenus de payer à certains seigneurs pour la nourriture de leurs chiens.
Au cours des temps, elle se nomma Braisnes-sous-Coudun ou Braisnes.
Le Décret du 1er août 2012 portant changement du nom de commune a été publié au Journal Officiel du 3 août 2012. Maintenant, son nom officiel est Braisnes-sur-Aronde, afin d’éviter toute confusion avec Braine dans l’Aisne.


Au début de la féodalité la terre de Braisnes releva des seigneurs de Coudun, les de Rouvroy, puis rapidement passa dans la famille des Fransures au début du XVe.
Jean de Fransures, écuyer, dit Le Flameng, consentit en 1412 au leg fait à l’abbaye de Corbie fait par Karados des Quesnes, seigneur de Boulogne-la-Grasse dont il était l’héritier, du château et du domaine de la « Montagne » sis à Boulogne. Cet épisode est largement commenté par des sculptures dans le château de Boulogne.

Antoine de Fransures, seigneur de Braisnes et Villers-Tournelles, épousa en 1600 Catherine Legrand, issue d’une famille notable du village.
Celui-ci connut beaucoup de vicissitudes. Après les Fransures, la seigneurie fut acquise par le Maréchal d’Humières en 1690 et réunie à son domaine.

En 1828 la commune de Braisnes fut jointe à celle de Baugy. Puis elles furent séparée par un décret du roi Louis-Philippe en 1833.

Il exista une paroisse nommée le Bois-Aubert aujourd’hui lieu-dit la « Croix Aubry » qui fut détruite au cours du XVe siècle, lors de la guerre de Cent Ans.


La dédicace à saint Étienne de cette modeste église signe son ancienneté, probablement du XIIe siècle, ce qui explique qu’elle fut rebâtie et que le nouvel édifice fut consacré le 16 mars 1522. En ce temps, le cimetière entourait l’église. Elle fut reconstruite sur ses fondations d’origine au milieu du XIXe siècle puis détruite durant la Grande Guerre et rebâtie à nouveau.
Cet écart est situé au-delà de la rive droite de l’Aronde sur le flanc du coteau. Son origine est probablement la même que celle de Braisnes. Procédant du bas latin « rivus » (ruisseau) il donna en langue d’oïl « Rivellus » (petits ruisseaux) puis Revennes.
L’extraction de la tourbe, durant les XVIIIe et XIXe siècles, de la vallée de l’Aronde creusa le fond de celle-ci constituant des étangs. Ces derniers, de nos jours, sont aménagés et offrent d’agréables emplacements de loisirs pour les pêcheurs et les promeneurs.

Les étangs sont ouverts : 

  • heures d’été : de 6h à 22h ;
  • heures d’hiver : de 6h à 20h.

Votre navigateur est dépassé !

Mettez à jour votre navigateur pour voir ce site internet correctement. Mettre à jour mon navigateur

×