Origine : Tire son nom du latin canna, « roseau » et de la rivière du Matz. Cauni, Canniacum (1140), Canni, Cauny.
Superficie : 6,9 km2
Population (municipale au 1er janvier 2020) : 392 habitants
Son histoire
Canny-sur-Matz se situe au milieu d’une plaine de la Vallée du Matz. La rivière du Matz prend sa source au lieu-dit « le bouillon ». On nommait ainsi cet endroit, car au début du XXe siècle on y voyait encore jaillir de la terre, de l’eau, en formant un bouillon qui pouvait atteindre un mètre de hauteur.
Avant la Grande Guerre, le centre du village (école, église) se trouvait le long du Matz et du jeu de d’arc.
L’ancienne église se trouvait en face du cimetière de l’autre côté de la rue. Il y avait aussi jadis, une chapelle bâtie près de la fontaine du Matz. La nouvelle église, construite en 1926, est dédiée à saint Michel. Elle est de style néo roman. Le terrain de l’église actuelle fut donné par une habitante. L’église compte des vitraux de diverses époques, œuvre des maîtres verrier Avenel (années 30), Flachat (1960) et Pasquier (1961).
À l’est du Matz, sur les ruines d’un ancien château fortifié se situe la ferme de Canny. Cet ancien domaine a appartenu aux seigneurs de Monchy-Humières, puis de M. de Barbanson dont l’épouse défendit ardemment la réforme de Calvin, chancelier du temps d’Henri IV, ses descendants l’ont conservé jusqu’en 1790. Le château avait une chapelle.
Au lieu-dit du moulin, le long de la D938, se trouvait effectivement un moulin et une ferme dits de la « ROC », ses bâtiments furent détruits avant la Grande Guerre. À cet endroit, la commune a dressé un monument en souvenir de la bataille du Matz.
En 1924, une délibération de la commune signala qu’il y avait deux mares dans le village.