Gentilé : Les Mareuillois (es)
Origine : Réunion de deux localités jadis distinctes : Mareuil et Lamothe-Havet. Marolium, Maroeuil, Mareil, Mareux, Mareuil-à-Cerises, Marueil
Superficie : 9,2 km2
Population (municipale au 1er janvier 2020) : 641 habitants
Son histoire
Le territoire de Mareuil s’étend depuis la vallée du Ru jusqu’au plateau de Saint-Claude. Il est traversé par trois routes départementales (D78, D82 et D142) et comprend deux hameaux : la Motte et Saint-Claude qui est le point culminant du Pays des Sources.
Le dénivelé est de plus de 100 m entre la place publique du village (alt. : +75 m) et le plateau de St-Claude (alt. : + 186 m).
La commune possède une forêt de 100 hectares, les Bois des usages. La tradition orale rapporte, qu’en des temps anciens, ils auraient été donnés par une personne que l’on a coutume d’appeler « la Dame des usages ».
Né à Mareuil vers l’an 1500 et fils de laboureur, Antoine ERLAULT devint recteur de la Sorbonne puis, en 1554, confesseur de la reine de France, Catherine de Médicis. Nommé évêque de Chalon-sur-Saône, il ne fréquenta guère son diocèse. Sa position en fit un témoin, mais aussi un acteur politique, des soubresauts et des convulsions qui agitèrent le pays alors que s’annonçaient les Guerres de religion. Quelques mois après le mariage de la Reine Margot avec le futur roi Henri IV et après les massacres de la St-Barthélémy, sa santé déclinante, il quitta Paris et vint finir ses jours chez son frère, curé à Margny-sur-Matz. Son cœur serait inhumé dans l’église de Mareuil.